Après plusieurs mois de présence au Squat de Saint-Just, une exposition de mon reportage est proposée à la Galerie Fermée le Lundi (130 Boulevard de la Libération 13004 Marseille) du 10 septembre au 3 octobre 2020.
Ils ont fui la pauvreté, les mutilations génitales, ou encore la peine de mort. Ils ont vu en la France l’espoir d’une vie meilleure, plus stable et plus paisible. Mais une fois arrivés à Marseille, mineurs isolés et familles demandeuses d’asile majoritairement originaires d’Afrique n’ont trouvé que la rue pour les accueillir.
Yasmine Sellami, Journaliste
Pour interpeller le Conseil Départemental, associations, collectifs, et migrants ont investi en décembre 2018 une bâtisse située en face de la collectivité. Ce lieu, baptisé « le squat Saint-Just » est une ancienne maison de retraite de religieuses appartenant au diocèse.
Malgré la proximité géographique, les institutions sont restées de marbre. Le squat qui n’avait pas pour vocation de durer est devenu un lieu de vie et de sociabilisation pour ses quelque 300 occupants. Des amitiés et même des enfants y sont nés.
Cette série de photographies raconte en image le quotidien des habitants et des bénévoles du squat.
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